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de Stéphane Régnier



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Documents non datés: Coiffeur

Ce document non daté a été rédigé par un médecin d'un village
de la Somme, Fontaine, et vante les bienfaits de peigner les malades.
J'ai ajouté la transcription fidèle du document.

       On a assuré qu'on ne peignait jamais les cheveux des malades à Fontaine quelque longue que fût la maladie.
       C'est probablement la crainte de les gêner ou de les tourmenter, qui en est cause, mais c'est une grande erreur.
       Un malade qui n'est pas peigné une seule fois pendant un mois, où même pendant deux mois consécutifs doit avoir la tête lourde et d'autant plus embarrassée qu'il a été négligé plus longtemps. D'ailleurs, ce qui est bon et avantageux en santé, doit-être aussi favorable en maladie ; et on ne peut pas douter que l'habitude de se peigner ou d'être peigné tous les jours, ne contribue puissamment à entretenir la santé. On a vu les plus violents maux de tête se dissiper après avoir employé plusieurs heures de suite à peigner les cheveux. Pourquoi donc un moyen aussi simple et aussi facile ne produirait-il pas de bons effets pour combattre la fièvre typhoïde, ainsi nommée à cause de son ardeur brulante. On peut assurer au moins que l'habitude salutaire de peigner regulièrement les cheveux aurait pour résultat de soulager les malades, en diminuant beaucoup la violence des maux de tête.
       Mais pour que ce moyen facile puisse être employé sans aucun inconvénients, il faut prendre de grandes précautions pour éviter des tourments et d'inquiéter les malades. Il faut peigner les cheveux avec tant de douceur, de lenteur et patience, qu'a peine les malades puissent-ils s'en apercevoir. Après avoir démélé les cheveux, il faut les peigner avec le peigne fin, très doucement et très lentement mais surtout très profondement, dans le but de contribuer par-là à diminuer et à dissiper l'intensité des vapeurs qui offusquent le cerveau.
       Il n'est pas nécessaire d'obliger les malades à changer de position pour être peignés ; on peut les laisser la tête sur l'oreiller en tournant la tête, tantot d'un coté tantôt de l'autre.
       On doit encore avoir une autre précaution, il serait dangereux de commencer par peigner, pendant un long espace de temps, les malades qui ont été accoutumés à n'être point peignés du tout : on doit commencer par gradation et petit-à-petit, d'abord pendant un temps fort court et une fois seulement par jour, ensuite et peu à peu, pendant plus longtemps, et plusieurs fois par jour.
       Il faudrait donc accoutumer les maladesà être peignés trois fois dans la journée, au matin, à midi et au soir, et une demi-heure à chaque fois : cet espace de temps pourrait être augmenté selon les bons effets qu'on en apercevrait dans l'état de santé des malades.
       On ne doit jamais peigner les malades dans le temps même des sueurs.
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