|
|
Pendant les années de guerre de
1914 à 1918, ces images (ou "bons points") en couleur étaient
distribuées dans les écoles pour récompenser les
élèves méritants. |
|
<< Page précédente |
|
Le maréchal Foch généralisme et "son armée"
"Chef animé du plus pur
esprit de devoir et ne connaissant aucune défaillance, le
maréchal Foch joint à un caractère énergique
toutes les qualités d'un haut stratège. Son génie
militaire se révèle à la bataille de la Marne,
où, profitant d'une fissure entre les armées ennemies, il
culbute par une habile manoeuvre la garde prussienne dans les marais de
Saint-Gond. Il soutient la résistance sur l'Yser, où il gagne
l'entière confiance des Anglais, comme il se fait apprécier
des Italiens après Caporetto. Devenu général en chef
de toutes les armées alliées, il accomplit cette admirable
offensive qui, de la poche de la Marne où ils se sont
engagés, à l'Yser, va acculer les Allemands à une
retraite qui assurera la grande victoire finale."
|
|
Ceux de l'arrière : le G.V.C.
"La guerre a mobilisé tous
les Français de 20 à 50 ans. Mais tandis que les jeunes
partaient au front, sur la ligne de feu, les vieux restaient à
l'arrière pour garder le pays. Ils formaient la catégorie des
anciennes classes, spécialement préposées à la
surveillance des gares et des voies ferrées, à la
défense des ponts contre les surprises toujours possibles du
sabotage allemand. Braves gens qui, sous leur uniforme improvisé,
vareuse recouvrant le pantalon de travail, vieux képi et simples
godillots, fusil en port d'arme, avaient le sentiment, eux aussi, de bien
servir la Patrie."
|
|
Nos alliés : les Serbes, le prince Alexandre
"Faussement accusée
d'être la cause de l'assassinat de l'archiduc héritier
d'Autriche et de sa femme, à Sarajevo, la Serbie se défendit
héroïquement contre l'Autriche-Hongrie, sous la direction du
jeune prince héritier, Alexandre de Serbie, un "vrai conducteur
d'hommes". Mais, attaquée à la fois par les Allemands et par
les Bulgares, alliés des Austo-Hongrois, son armée se vit
acculée à une retraite désastreuse. Embarquée
à Corfou sur des vaisseaux français, elle alla se
reconstituer à Salonique et prit dans la suite une part active aux
opérations de l'armée d'Orient jusqu'au jour où, par
l'effondrement de la Bulgarie, elle rentra triomphante sur le sol de la
Patrie affreusement dévastée."
|
|
Les brancardiers
"La mission des soldats brancardiers
est des plus périlleuses. Elle consiste à aller relever les
blessés sur les champs de bataille pour les transporter au poste de
secours le plus voisin. Cette mission doit s'accomplir pendant et
après la bataille, le plus souvent sous la pluie des balles et des
obus. Elle exige du sang-froid, un grand courage, qui doivent s'accompagner
de beaucoup d'humanité et d'un profond sentiment de pitié
à l'égard des malheureux blessés pour lesquels il faut
non seulement des précautions attentives, mais des paroles
consolantes. Le corps des brancardiers a fait preuve d'un grand
dévouement et il est l'un de ceux qui ont payé le tribut le
plus élevé à la guerre par le nombre de ses victimes."
|
|
|
<< Page précédente |
|