Afin d'étudier l'influence de la définition de la grille sur la structure du
champ reconstruit, nous avons procédé au calcul du champ sans-force non
linéaire pour un nombre de noeuds réduit d'un facteur 8. La nouvelle
grille a donc 7464
40 noeuds. Pour le calcul, nous avons choisi
N = 4 et un nombre d'itérations de Grad-Rubin de 20.
Pour déterminer la configuration magnétique de la région active, nous
avons choisi l'équilibre obtenu après trois itérations (N =
3) puisque l'itération suivante ne possède pas d'équilibre.
L'énergie magnétique est alors estimée à :
![]() |
(III.F.30) |
![]() |
(III.F.31) |
Pour le cas du champ potentiel, l'énergie de la configuration magnétique
est de :
![]() |
(III.F.32) |
Nous comparons maintenant les tubes de flux obtenus pour la grille de
148128
80 noeuds (Fig. III.17) et pour la grille
74
64
40 noeuds (Fig. III.20) dans le cas d'un champ
potentiel et sans-force non linéaire. Nous avons toujours représenté les
tubes de flux (1), (2) et (3) avec les mêmes points d'ancrage dans la
polarité positive. Dans le cas potentiel, les tubes de flux ont une topologie
semblable : mêmes pieds des lignes de champ au niveau photosphérique. Par
contre dans le cas sans-force non linéaire, les connexions sont différentes
pour les tubes de flux (2) et (3) tout en conservant l'information de torsion
et de cisaillement du tubes, et elles sont semblables pour le tube (1).
![]() ![]() |
La diminution de la taille de la grille de calcul possède l'avantage de réduire le temps de calcul. Dans le cas présenté, les informations de torsion et de cisaillement des tubes de flux sont conservées malgré la modification des pieds des lignes de champ et, l'énergie magnétique et l'hélicité magnétique relative ont des valeurs plus élevées que pour des distributions du champ magnétique et des courants mieux résolus. La diminution des dimensions de la grille a pour effet de modifier la résolution de la distribution des courants électriques au niveau photosphérique :